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    Vivre, mourir idiot

    Dans une chaumière
    Bâtie sur les chimères
    L’Ignorance, amante de Cécité,
    S’accaparait l’étoffe du Savoir
    Le Paraitre, caprice puéril,
    Snobait l’Etre en disgrâce
    Le Désir , obsession sempiternelle,
    Aux appétits frénétiques
    Bourdonnait, tourbillonnait
    En conquérant insatiable.
    Le Moi en émoi
    Sous la sainte Vanité
    Et parfois la magnanime Mégalomanie
    Rendait un culte païen
    A une gloire couvée
    Sous des dehors modestes.
    Le spectre du Déplaisir,
    Hôte répugnant,
    Seul, venait troubler
    La léthargie douceâtre
    Le contentement béat.
    Subsistait l’égarement :
    Croire Voir quand c’est regarder
    Evoluer quand c’est régresser
    Exister quand c’est vivre.
    Avec le trépas,
    S’évapore vite la légende
    D’un figurant mythique
    Tombé héroïquement
    sur le champ des chimères
    Ces rejetons de l’imagination,
    Pour le cœur enchanté une ivresse,
    Un tourment pour l’esprit désabusé.

    *Nomad*

     


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    Il y a deux sortes de savants : les spécialistes, qui connaissent tout sur rien, et les philosophes, qui ne connaissent rien sur tout.

     

    Quand on fait quelque chose, on a contre soi, ceux qui voulaient le faire à votre place, ceux qui voulaient faire le contraire et ceux qui voulaient qu'on ne fasse rien du tout

     

    Certains lisent parce qu'ils sont trop paresseux pour réfléchir. Le chemin de l'ignorance est pavé de bonnes éditions

     

    Donnez aux femmes le droit de vote et dans cinq ans, vous aurez un impôt sur les célibataires.

     

    Courir après les femmes n'a jamais fait de mal à personne. C'est les rattraper qui est dangereux.

     

    On compare souvent le mariage à une loterie. C'est une erreur car, à la loterie, on peut parfois gagner


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    ..." Elle se demandait comment et pourquoi ces peuples d'une minuscule et même planète, ces humains d'une dérisoire longévité, irrémédiablement voués à la même mort, pouvaient répéter, multiplier, ces jeux macabres et s'en glorifier ? De l'Occident à l'Orient, plus loin encore, partout de déchaînent fureurs, intolérances, haines, à l'image des certains drames familiaux qui ne trouvent jamais d'épilogue.

    L'homme était insaisissable, l'existence, une énigme. Parfois, un geste, un paysage, une rencontre, une parole, une musique, une lecture ; surtout l'amour, rachetaient ces ombres. Il fallait savoir, s'en souvenir, parier sur ces clartés-là, les attiser sans relâche."

     

    Extrait du livre " Le message" d'Andrée Chedid


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  • APHORISMES


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  •  APHORISMES

     LA QUETE CHIMERIQUE

    Les pieds ancrés dans le Sud
    Il scrute le Nord
    Aux éclats flavescents
    Le mirage est sa boussole
    Il avance dans le tourbillon
    Animé par l’étincelle de survie
    Fuyant la mort la misère l’oppression

    Cœur desséché
    Ame en exil
    Rêves en cendres
    Il est le vagabond mortifié
    En quête de l’ univers magnifié
    Est-il un paradis
    Dans le meilleur des mondes

    Trêve d’utopies
    Souffle le vent
    Partout l’humain est asservi
    Le malheur l’horreur
    Endeuillent la Terre
    l’injustice la cruauté
    saignent les coeurs

    Mais le voyageur en transe
    Est atteint de surdité
    Guidé par l’instinct
    Fouetté par le passé
    Accablé par le présent
    Obsédé par le futur
    Il se traîne vers son eldorado

    *Nomad*

     


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    L'homme est né libre, de ses penchants il se construit une prison, sans s'en rendre compte, il en devient prisonnier.

    Khalil Gibrane


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  • APHORISMES

     

    CE QUI EST IMPORTANT

     «Je me sens triste ! » dit une vague de l'océan en constatant que les autres vagues étaient plus grandes qu'elle. « Les vagues sont si grandes, si vigoureuses, et moi je suis si petite, si chétive. »

    Une autre vague lui répondit : « Ne sois pas triste. Ton chagrin n'existe que parce que tu t'attaches à l'apparent, tu ne conçois pas ta véritable nature. »

    «Ne suis-je donc pas une vague? »

    «La vague n'est qu'une manifestation transitoire de ta nature. En vérité tu es l'eau. »

    «L'eau? »

    «Oui. Si tu comprends clairement que ta nature est l'eau, tu n'accorderas plus d'importance à ta forme de vague et ton chagrin disparaîtra. »

    Morale:

    Avoir à l'esprit que l'humanité fait partie d'un ensemble est important. Car l'être humain se considère souvent comme le centre des choses en s'arrogeant des droits particuliers qui n'ont pas de raison d'être. Ainsi il ne voit que chez son prochain ce qu'il n'a pas, sans voir ce qu'il a déjà, et se cause les plus inutiles soucis.

    Zen


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    Ô Fou d’Amour
    Ô Troubadour,
    Ton Cœur est une Fontaine.
    Amour coule dans tes veines,
    Pour détruire toutes peines.

    La Joie sur les Chemins de la Terre
    Emplit ton corps fatigué,
    Mais jamais tu ne désespères,
    La rivière t’indique le gué.

    L’Espoir luit dans tes prunelles
    Comme l’Etoile du matin ;
    Comme elle tu es éternel,
    Nulle place pour les chagrins.

    Foin des aigris, des envieux,
    Foin des pervers jaloux,
    Toi qui chantes en tous lieux
    En Toi vit l’Amour Fou

    Regar

     

     

     


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