•  SAGESSE :  Siddharta Gautama

     

     *Celui qui a écarté la convoitise, la haine  et la sottise, ressemble à un miroir frotté.

    ***

    *Mille victoires sur mille ennemis ne valent pas une seule victoire sur soi-même.

    ***

    *Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent.

    ***

    J'appelle sage celui qui, tout innocent qu'il est, supporte les injures et les coups avec une patience égale à sa force.

    ***

    *Quel que soit le nombre de saintes paroles que vous lisez, que vous prononcez, quel bien vous feront-elles si vos actes ne s'y conforment pas ?

    ***

    *Une conscience troublée par les désirs ne peut se libérer ; et une sagesse troublée par l'ignorance ne peut se développer.

     Siddharta Gautama


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  •   SAGESSE: Tel le sage

      TEL LE SAGE... 

      Le vent frémit dans les branches des arbres,

    mais quand il est passé les arbres sont silencieux.

     

    Les oiseaux volent au-dessus de l'eau claire et froide,

    mais lorsqu'ils sont passés l'eau ne garde pas leur image.

     

    L'orage remplit le ciel de son ombre, la terre de son eau,

    mais lorsqu'il est passé, le ciel n'en garde aucune trace

    et la terre s'en trouve vivifiée.

     

    De même le sage n'occupe-t-il pas son esprit des regrets du passé ou des appréhensions de l'avenir.

    Il respire la nature, s'imprègne du moment présent

    et évite ainsi toute tristesse et toute douleur.

     

    Ce conte est tiré du Petite philosophie de la paix intérieure de Catherine RAMBERT.


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  • SAGESSE

     EPROUVER SA PROPRE LIBERTE

     « Un dompteur de cirque parvient à dresser un éléphant en recourant à une technique très simple : alors que l’animal est encore jeune, il lui attache une patte à un tronc d’arbre très solide. Malgré tous ses efforts, l’éléphanteau n’arrive pas à se libérer. Peu à peu, il s’habitue à l’idée que le tronc est plus fort que lui. Une fois qu’il est devenu un adulte doté d’une force colossale, il suffit de lui passer une corde au pied et de l’attacher à un jeune arbre. Il ne cherchera même pas à se libérer.Comme ceux des éléphants, nos pieds sont entravés par des liens fragiles. Mais, comme nous avons été accoutumés dès l’enfance à la puissance du tronc d’arbre, nous n’osons pas lutter.

    Sans savoir qu’il nous suffirait d’un geste de courage pour découvrir toute notre liberté. »


    Extrait de Maktub, un ouvrage de Paulo Coelho, recueil de textes inspirés à l’auteur par les sources et les folklores les plus divers. Publiés par l’auteur dans le quotidien brésilien Folha de Sao Paulo. Chaque texte nous apporte son lot de réflexion et de sagesse.

     


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  •  

    SAGESSE : Violence

     

     L'AUTRE N'A SUR NOUS QUE LE POUVOIR QU'ON LUI ACCORDE!

     

    Un jour Bouddha se fit insulter !

    Ce jour là, dans la foule venue l’écouter se trouva un homme que le Bouddha exaspérait, à tel point qu’il finit par lui hurler des insultes et à l’issue de quoi, il s’en alla rouge de colère.

    Longeant les rizières du village, sa colère s’apaisa et petit à petit, un profond sentiment de honte l’envahissait.
    « Comment ai-je pu me comporter ainsi ? » Pensait-il. Il décida alors de revenir au village et de demander pardon à Bouddha pour lui avoir proféré des insultes.

    Arrivant devant ce dernier, il se prosterna et demanda pardon pour la violence de ses propos.
    Bouddha, débordant de compassion, le releva, lui expliquant qu’il n’avait rien à pardonner.
    Etonné, l’homme rappela les injures proférées.

    - « Que faites-vous si quelqu’un vous tend un objet dont vous n’avez pas usage, ou que vous ne voulez pas ? » lui demanda Bouddha.

    - « Et bien, je ne le prends simplement pas » remarqua l’homme.

    - « Que fait alors le donateur ? » s’enquiert Bouddha.

    - « Ma foi, il garde son objet » répondit l’homme.

    - « C’est sans doute pourquoi vous semblez souffrir des injures et des grossièretés que vous avez proférées. Quant à moi, rassurez-vous, je n’ai pas été accablé. Cette violence que vous donniez, il n’y avait personne pour la prendre » répondit le sage.

    Auteur inconnu

    …………………………………………………………………………………………………..

    Comme dans cette histoire, l’agressivité verbale dont nous sommes éventuellement la cible, ne peut nous atteindre et nous affecter si nous ne lui laissons aucune prise sur nous. Pour cela, il est souhaitable de ne rien prendre personnellement. Nous pouvons accueillir cette agressivité de manière détachée, en considérant que ces paroles appartiennent à la personne qui les a proférés ».

    Ainsi, quels que soient les mots « déversés » à notre encontre, il ne peut y avoir de «prise» sur nous et donc, aucune emprise.

    N’ayant atteints « l’objectif visé », ils reviennent à celui ou celle qui les a « lancé », et ce avec autant de force.

    Comme lorsqu’une personne projette sa colère sur autrui, elle lui appartient ! En y réfléchissant, elle peut s’apercevoir qu’en réalité cette colère vient lui parler de ses propres faiblesses (impuissance, manque d’affirmation, laxisme…), c’est donc contre elle, qu’elle est en colère.

    Geneviève MARTIN BOISSY , Psychopraticienne, Ecrivain

     


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  • SAGESSE :

     

    "Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde, mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même."

    Gandhi


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  • SAGESSE :

     

     "Mon âme!
    Quand seras-tu donc bonne et simple, sans mélange et sans fard?
    Quand renonceras-tu à ces folles cupidités et à ces vains désirs qui te font souhaiter des créatures animées et inanimées pour contenter tes passions, du temps pour en jouir davantage, des lieux et des pays mieux situés, un air plus pur, et des hommes plus sociables?
    Quand seras-tu pleinement satisfaite de ton état?
    Quand trouveras-tu ton plaisir dans toutes les choses qui t'arrivent?
    Quand seras-tu persuadée que tu as tout en toi?

    Marc-Aurèle, Empereur romain du IIe siècle.


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    SAGESSE :

     

    « Ce qui me surprend le plus dans l’humanité ce sont les hommes qui perdent la santé pour gagner de l’argent et qui après, dépensent cet argent pour récupérer la santé. A penser trop anxieusement au futur, ils en oublient le présent, à tel point qu’ils finissent par ne vivre ni au présent ni au futur. Ils vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu ».

     Dalaï Lama


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    SAGESSE : La Beauté et la Laideur

     

     BEAUTE ET LAIDEUR

     

    Par un beau jour d'été la Beauté et la Laideur se rencontrèrent sur le rivage d'une mer.  L'une dit à l'autre: "Allons nous baigner."  Elles se dénudèrent et plongèrent dans les flots. Quelque temps plus tard la Laideur retourna sur le rivage et porta les habits de la Beauté. Et la Laideur s'en alla ainsi parée.
    Lorsque la Beauté sortit de l'eau et ne trouva pas ses propres vêtements, elle eut honte de se trouver nue ; aussi porta-t-elle les habits de la Laideur. Et la Beauté s'en alla ainsi désemparée.
    Depuis ce jour, hommes et femmes les confondent.
    Toutefois certains reconnaissent le vrai visage de la Beauté, malgré la disgrâce de ses habits. Et d'autres, le regard infaillible, parviennent à démasquer la Laideur.
      

      Khalil  Gibran

     

     


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  • APHORISMES

     

    CE QUI EST IMPORTANT

     «Je me sens triste ! » dit une vague de l'océan en constatant que les autres vagues étaient plus grandes qu'elle. « Les vagues sont si grandes, si vigoureuses, et moi je suis si petite, si chétive. »

    Une autre vague lui répondit : « Ne sois pas triste. Ton chagrin n'existe que parce que tu t'attaches à l'apparent, tu ne conçois pas ta véritable nature. »

    «Ne suis-je donc pas une vague? »

    «La vague n'est qu'une manifestation transitoire de ta nature. En vérité tu es l'eau. »

    «L'eau? »

    «Oui. Si tu comprends clairement que ta nature est l'eau, tu n'accorderas plus d'importance à ta forme de vague et ton chagrin disparaîtra. »

    Morale:

    Avoir à l'esprit que l'humanité fait partie d'un ensemble est important. Car l'être humain se considère souvent comme le centre des choses en s'arrogeant des droits particuliers qui n'ont pas de raison d'être. Ainsi il ne voit que chez son prochain ce qu'il n'a pas, sans voir ce qu'il a déjà, et se cause les plus inutiles soucis.

    Zen


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