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Par nomade* le 12 Janvier 2012 à 19:35
SPLEEN
Aucun air ne défoule
Le dégoût spectre affreux
A peuplé d’échos creux
Mes vieux jours loin des foules
Empestant la nausée
L’âme mise en déroute
Assaillie par les doutes
Est comme névrosée
Victime de malaise
Tout en deuil d’émotions
Le cœur perd ses passions
Ne sent plus la fournaise
La raison sans clarté
Se morfond dans le spleen
Voit son joug qui décline
D’obscurs maux l'attenter
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Par nomade* le 28 Mai 2011 à 16:31
AIMERAIS
Aimerais m'oublier un brin
figer le temps
tourbillon étourdissant
bouillonnant dans les profondeurs
de mon être
en convulsion
Etouffer les tourments
jets furibonds
assiégeant la forteresse
de la Pensée auguste
jadis souveraine
mise à mal par les trublions
Affranchir de ses démons
aux murmures sournois
le cœur miné
par la virulence de désirs
éternels prédateurs
à l'affût du monde
Relever l’âme
de sa disgrâce infâme
taire ses plaintes nocturnes
langage imperceptible
reliques d’un âge
aux zéphyrs célestes
Aimerais m’éteindre un brin
et par enchantement
renaître cet enfant
miroir transparent
rescapé d’une folle errance
de ses tribulations enfin libéré
*Nomad*
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Par nomade* le 25 Mai 2011 à 21:50
A LA RECHERCHE DE L'ETRE PERDU
La vie,
frénétique courtisane
traqueuse redoutable
A aspiré le souffle frais
De l’âme frileuse
Spolié les rêves timides
De l’enfant happé
Par la majesté de ses apparats
Et sa cour endiablée.
La vie a dépouillé le corps de sa substance
Comme on ravit à la fleur son essence
Insufflé ses désirs tentaculaires
Projeté l'être
Au sein du gouffre béant de la vanité
Pour à soi-même se prouver, s’éprouver
sans cesse flattant l'ego flottant
Dans mes yeux floués par le mirage
Scintille parfois
sa sérénité éphémère
Mais souvent y danse le spectre
De sa voracité virulente.
la vie a englouti mon être
tel un tourbillon marin
l’enfance a fui, ravie
la jeunesse a suivi, inassouvie
Même si son emprise
Avec le temps s’affaiblit
Elle vient encore en farouche amante
Profaner mes heures zélés
A restituer le puzzle du boîtier
Reconquérir les forces éparpillées
toutes les volontés étiolées
recouvrer peu à peu l'entité perdue*Nomad*
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Par nomade* le 24 Mai 2011 à 12:36
LARME DE FEU
La rage croupissant
Aux tréfonds de l’âme
Minée par le sinistre dégoût
N’a de cesse d’ébranler
L’édifice s'effritant
Sous le fardeau des jours
Étouffant l’élan
Du coeur grisé
Par les promesses incertaines
De l’espérance trompeuse
Habillant d’horreur
Les scènes affreuses
D’une vie galopante
Car subir les feux dévorants
De ce volcan fumant
N’être plus rien
Qu’un cadavre ambulant
Déambulant, errant
Survivre âprement
Tel un déporté
Ravalant le souffre
Du terrible exil
En quête perpétuel
De divertissements palliatifs
Extirper les affres
D’un chagrin qui s’amplifie
Fuyant sans cesse
Ce démon affolant
Troublant, déroutant
Que l’âme expire
Crachant tout le dégoût
Toute la haine souillant
L’essence de cette nature
moribonde
Pour qu’enfin triomphent
Les ténèbres des lumières
De l’esprit abattu
Et que ne subsiste
Qu’une larme de feu.*Nomad*
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