• SAGESSE : La jeunesse

     

    La jeunesse

     

    "La jeunesse n'est pas une période de la vie,
    elle est un état d'esprit, un effet de la volonté,
    une qualité de l'imagination, une intensité émotive,
    une victoire du courage sur la timidité,
    du goût de l'aventure sur l'amour du confort.

    On ne devient pas vieux pour avoir
    vécu un certain nombre d'années ;
    on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
    Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme.
    Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs
    sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre
    et devenir poussière avant la mort.

    Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille. Il demande,
    comme l'enfant insatiable. Et après ?
    Il défie les évènements et trouve la joie au jeu de la vie.

    Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute.
    Aussi jeune que votre confiance en vous-même
    aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement.

    Vous resterez jeune tant que vous serez réceptif.
    Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
    Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini.

    Si un jour votre coeur allait être mordu
    par le pessimisme et rongé par le cynisme,
    puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard."

    Samuel Ullman


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  •  MES POEMES A THEMES :Liberté

     LIBERTE

     Sur le chemin houleux de déesse Liberté
    Eprouvés par la marche aux imposants obstacles
    on renonce à conquérir ce fabuleux miracle
    Cédant devant l’appât de la facilité

    Echouant dans les rets de vaines illusions
    L’être en captivité effleure l’existence
    Sans Voir, ni Etre ce qu’il est vraiment d’essence
    Condamné à sévir dans l’âpre confusion

    Porté par des courants aux dérives scabreux
    Façonné tels d’anciens païens adorateurs
    Sous le joug de démons  affreux conspirateurs
    Un pantin malmené par des vents ténébreux

    Car sans les grands pouvoirs de déesse Liberté
    Lumières du coeur, procurant assurance
    On erre dans l'abject gouffre de l’ignorance
    Loin des monts souverains de la Maturité.

    *Nomad*


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    Ralf voulut savoir qui était Maria.

    « Il y a trois personnes en moi, cela dépend de qui vient me voir.La Petite Fille ingénue, qui regarde l’homme avec admiration et feint d’être impressionnée par ses histoires de pouvoir et de gloire.La Femme fatale, qui attaque d’emblée ceux qui se sentent le moins sûrs d’eux et, agissant ainsi, prend le contrôle de la situation et les met à l’aise puisqu’ils n’ont plus besoin de s’inquiéter de rien.Et enfin, la Mère affectueuse, qui dorlote les hommes avides de conseils et écoute d’un air compréhensif des histoires qui entrent par une oreille et ressortent par l’autre.Laquelle des trois veux-tu connaître ?

    -Toi. »

     

    Paulo Coelho, Onze minutes


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    APHORISMES

    On ne dit pas...


    On ne dit pas :

    "La maîtresse d'école"

    mais : "L'institutrice prend l'avion".

    (la maîtresse décolle)


    On ne dit pas :

    "C'est l'Amazone"

    mais : "C'est là que j'habite".

    (C'est là ma zone)


    On ne dit pas :

    "Mine de rien"

    mais : "Gisement épuisé".

    On ne dit pas :

    "Je pars en Grèce"

    mais : "Je grossis".


    On ne dit pas :

    "Un chapitre"

    mais : "Un matou rigolo".

    (un chat pitre)

    On ne dit pas :

    "Crocodile"

    mais : "Mords Odile".

    (Croque Odile)


    On ne dit pas :

    "Mon amiral"

    mais : "Mon copain rouspète".

    (Mon ami rale)

    On ne dit pas :

    "Un salami"

    mais : "Un mauvais copain".


    On ne dit pas :

    "Un balcon"

    mais : "Une soirée nulle".

    On ne dit pas :

     

    On ne dit pas :

    "Elle a un potager"

    mais : "Elle a un vieux copain".

    On ne dit pas :

    "Un enfoiré"

    mais : "Une année de perdue".

    (un an foiré)


    On ne dit pas :

    "Passer à l'heure d'été"

    mais : 'Venir pour le goûter".

    (des thés)


    On ne dit pas :

    "Polémiquer"

    mais : "Paul et sa souris".

    (Paul et Mickey)

    On ne dit pas :

    "Un perroquet"

    mais : "Mon papa est d'accord".

    (Un père OK)


    On ne dit pas

    "Il fait des courbettes"

    mais : "Ce prof est nul".

    (il fait des cours bêtes)


    On ne dit pas :

    "Un abricotier"

    mais : "Une petite maison au bord de la mer".


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    Avoir et être

    Loin des vieux livres de grammaire
    Écoutez comment un beau soir
    Ma mère m'enseigna les mystères
    Du verbe être et du verbe avoir...

    Parmi mes meilleurs auxiliaires
    Il est deux verbes originaux
    Avoir et Être étaient deux frères
    Que j'ai connus dès le berceau

    Bien qu'opposés de caractères
    On pouvait les croire jumeaux
    Tant leur histoire est singulière
    Mais ces deux frères étaient rivaux

    Ce qu'Avoir aurait voulu être
    Être voulait toujours l'avoir
    À ne vouloir ni dieu ni maître
    Le verbe Être s'est fait avoir

    Son frère Avoir était en banque
    Et faisait un grand numéro
    Alors qu'Être, toujours en manque
    Souffrait beaucoup dans son ego

    Pendant qu'Être apprenait à lire
    Et faisait ses humanités
    De son côté sans rien lui dire
    Avoir apprenait à compter

    Et il amassait des fortunes
    En avoirs, en liquidités
    Pendant qu'Être, un peu dans la lune
    S'était laissé déposséder

    Avoir était ostentatoire
    Dès qu'il se montrait généreux
    Être en revanche, et c'est notoire
    Est bien souvent présomptueux

    Avoir voyage en classe Affaires
    Il met tous ses titres à l'abri
    Alors qu'Être est plus débonnaire
    Il ne gardera rien pour lui

    Sa richesse est tout intérieure
    Ce sont les choses de l'esprit
    Le verbe Être est tout en pudeur
    Et sa noblesse est à ce prix...

    Un jour à force de chimères
    Pour parvenir à un accord
    Entre verbes ça peut se faire
    Ils conjuguèrent leurs efforts

    Et pour ne pas perdre la face
    Au milieu des mots rassemblés
    Ils se sont répartis les tâches
    Pour enfin se réconcilier

    Le verbe Avoir a besoin d'Être
    Parce qu'être c'est exister
    Le verbe Être a besoin d'avoirs
    Pour enrichir ses bons côtés

    Et de palabres interminables
    En arguties alambiquées
    Nos deux frères inséparables
    Ont pu être et avoir été


    Yves Duteil


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     La solitude est bonne aux grands esprits et mauvaise aux petits. La solitude trouble les cerveaux qu'elle n'illumine pas.

    Victor Hugo


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  • APHORISMES

     

    "Que cherche Dieu en toutes choses? Je te réponds par le Livre de la Sagesse. Il dit là : "Je cherche le repos en toutes choses." Or il n'est de repos complet nulle part, sinon dans le coeur détaché. Voilà pourquoi Dieu aime mieux être là que dans d'autres vertus ou en d'autres choses. Tu dois savoir aussi que plus l'homme s'efforce de se rendre accessible à l'influx divin, plus il est bienheureux, et celui qui peut se placer dans la suprême disponibilité est aussi dans la suprême béatitude."

     

    Eckhart ( spirituel, théologien et philosophe )


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    LA FEMELLE AU MOLOSSE

     

    Par une nuit sereine

    Sous une  lune pleine

    Un  pauvre chien errant

    Trottinait dans les champs

    Se plaignant en sourdine

    De misère intestine

    « Ventre affamé n’a point d’oreille, mais beaucoup de flair! »

    Au bord d’un bois à pins

    Lui parvient  soudain

    Les effluves troublantes

    D’une femelle brûlante

    Gambadant mollement

    Haletant bruyamment

    Quelle  foulée canine !

    -Quelle grâce coquine !

    S’émerveilla -t-il

    « Qui s’accouple dîne mais de chair ! »

    Jappant  tel un démon

    Le cabot vagabond

    Serra en douceur

    La femelle en chaleurs

    Qui semblait ignorer

    L’assaut de l'affamé.

    C’est alors qu’un molosse

    Au grognement féroce

    Apparut au devant

    Ses longs crocs menaçant

    « Voilà le commencement de la fin ! »

    Affolé, la bête

    Ne pouvant tenir tête

    Rebroussa chemin

    Se figeant au lointain.

    La femelle au molosse

    Rejoignit son colosse

    Qui la prit dans les bois

    Apaiser ses émois.

    Le chien en carence

    Reprit son errance.

    Entraîné par l’instinct

    Et sa rage de chien

    *Nomad*


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