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    MES POEMES GRIVOIS: Du nerf!

    (Le but est le plaisir de jouer avec les expressions autour du mot'nerf')

     

    DU NERF !

     

    Le mal des nerfs fait rage

    Porte à l'être outrage

    Fou de vivre sur les nerfs

    Phobie  que cela dégénère :

    Pâtir d'une nervosité maladive

    Ou une paralysie dissipative

     Plus savoir apaiser sereinement

    Les nerfs qui craquent soudainement

    A chacun  son lot de la fibre viciée

    Et  peu ont de solides nerfs d’acier

    Mais être à bout de nerfs intenables

    Sous des pressions minables

    Avouez que cela tape sur les nerfs

    Et encore plus passer ses nerfs sur ses congénères .

    Pour pallier à ces crises de nerfs surexcités

    Une gamme de médicaments sollicitée

    Antidépresseurs, anxiolytiques

    Psychotropes, neuroleptiques…

    Au lieu d’être un paquet de nerfs avachis

    Ayons le nerf tai-chi

    Evitons les attaques de nerfs subites

    Stoppons la guerre de nerfs qui nous habite

    Une santé de fer

    Passe par la maîtrise des nerfs

    Alors du nerf !

     

    *Nomad*

     

     


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  •  MES POEMES GRIVOIS: Minette

     

    MINETTE

     Minette, ma joliette,

    Tu m’assassines,

    Quand tu te balances, ô nymphette!

    Quand tes yeux me transpercent de fléchettes

    Quand tu joues de ta voix fluette

    Tu es à croquer comme une crevette!

    Cours-tu après une amourette

    Ou d'une simple amusette?

    Que dirais-tu d’une virée en voiturette

    à la guinguette

    Pour un brin de causette?

    Hélas ! tu rêves d’une vie de starlette

    Un destin de coquette et de conquête :

    paillettes, chaînettes, courbettes..

    Et moi je rêve..

    D’une tendre midinette

    Un brin pimpette

    Drôlement follette

    Aux yeux de bichette

    Que j’emmènerai en mobylette

    au bal musette

    Pour lui conter fleurette

    déguster une anisette

    Lui susurrer d'ardentes odelettes

    Etre son poète

     

    *Nomad*
     


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    LA FEMELLE AU MOLOSSE

     

    Par une nuit sereine

    Sous une  lune pleine

    Un  pauvre chien errant

    Trottinait dans les champs

    Se plaignant en sourdine

    De misère intestine

    « Ventre affamé n’a point d’oreille, mais beaucoup de flair! »

    Au bord d’un bois à pins

    Lui parvient  soudain

    Les effluves troublantes

    D’une femelle brûlante

    Gambadant mollement

    Haletant bruyamment

    Quelle  foulée canine !

    -Quelle grâce coquine !

    S’émerveilla -t-il

    « Qui s’accouple dîne mais de chair ! »

    Jappant  tel un démon

    Le cabot vagabond

    Serra en douceur

    La femelle en chaleurs

    Qui semblait ignorer

    L’assaut de l'affamé.

    C’est alors qu’un molosse

    Au grognement féroce

    Apparut au devant

    Ses longs crocs menaçant

    « Voilà le commencement de la fin ! »

    Affolé, la bête

    Ne pouvant tenir tête

    Rebroussa chemin

    Se figeant au lointain.

    La femelle au molosse

    Rejoignit son colosse

    Qui la prit dans les bois

    Apaiser ses émois.

    Le chien en carence

    Reprit son errance.

    Entraîné par l’instinct

    Et sa rage de chien

    *Nomad*


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    LA SAGA DU CERVEAU

    le cerveau
    perché là-haut
    bouillonne
    tourbillonne
    sollicité de partout
    Lui, le génie touche-à-tout
    tellement affairé
    va- et -vient accéléré
    plus de dix milliards de cellules!
    pas l'affaire d'une libellule
    il en a tellement ras-le -bol
    de pression, de self-control
     il est à ses premières émotions
    et déjà proche de l'implosion
    anxiété, stress
    peur, détresse
    sans relâche, agressé
    mille envies de décompresser
    tempérament abruti
    arsenal de médicaments à l'appui:
    antidépresseurs, anxiolytiques
    somnifères, barbituriques..
    du lest, faut en lâcher
    l'équilibre, rechercher
    en haut sur son perchoir
    un vrai purgatoire
    il largue ses "bombes"
    sur ses vassaux en trombe
    colopathies, démangeaisons
    ulcères, hypertension
    affections psychosomatiques
    n'ayant rien de poétique
    la tête du chef doit être épargnée
    Les lignes avancées sacrifiées.
    le cerveau rêve
    de vie sans action,
    de journées sans faction .
    Le bougre vit aussi sous la peur
    d'ennemis ravageurs
    Alzheimer, folie
    sclérose, épilepsie
    mais parfois s'en tape les nerfs
    avec sa volonté de fer
    sa matière grise
    le vaisseau sécurise
    la machine est programmée pour tourner
     pas pour hiberner!

    *Nomad*

     

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     VIVE LA RETRAITE!

     

    Demain je pars à la retraite
    Je me retire et fais la fête
    Reconquérir ma liberté
    Jouir de mon temps à l’ébriété

    Plus de pression plus de hantise
    Ces maux déments qui stigmatisent
    Je rends l’habit de galérien
    Je fuis le cachot froid sibérien

    Sacré sommeil longtemps rebelle
    Ce repos doux de mirabelle
    Subtil remède aux vils tourments
    Ils me manquaient vos soins gourmands

    Je ne voudrai aucun repère
    Dans ma vie d'oisif prospère
    Hors de ce temps qui tôt s'enfuit
    Dans mon cocon je reste enfoui

    Croquant au fruit de la quiétude
    Loin des affres des servitudes
    L’esprit rêveur, le cœur radieux
    Jouissant d’un sort moins fastidieux

    *Nomad*


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    Jean et Lola

     

     

    Dame à Jean est en crise
    Peu à peu perd maîtrise
    Son voisin ce fripon
    colporteur de guipons
    Rapporte que son fourbe
    D'époux est dans la bourbe

    L'a souillée le coquin
    La soeurette aux faquins
    La meute des fripouilles
    Vivotant de dépouilles

    Ces filous tous gredins
    En brigands à gourdins
    Ont surpris le volage
    En dehors du village
    Délesté de ses biens
    Et rossé le vaurien

    Ulcérée son épouse
    la démone andalouse
    Condamnait le badin
    Ce crétin de blondin
    Et vouait au supplice
    La catin sa complice

    Le voyou dépouillé
    La face barbouillée
    maudissait la racaille
    Et Lola la canaille

     
     


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  • POEMES D'AUTEURS

     

    LE PINARD APRES LE CORBILLARD

     Il a crevé le richard
    Qui s'goinfrait de caviar
    Empestait le gros cigare
    Cet adorateur du pouvoir
    Lui l'ancien campagnard

    Il est parti hagard
    Sur son lit de ringard
    Cerné par sa lignée de bâtards
    La bonne crème des fêtards
    Longtemps asservis par le busard

    C'en est fini du rondouillard
    Ce bouffon égrillard
    Illustre politicard
    Qui méprisait les smicards
    Et crachait sur les clochards

    Ce soir son salon grouille de papelards
    Tous ces proches soûlards
    De vraies têtes de lézards
    Qui se remémorent le balbuzard
    Sans égards à coups de pinard

    Dans un coin, la veuve sans fard
    Ulcérée par le cafard
    Observe d'un oeil blafard
    Ces voyous soiffards
    Qui ont oublié de lui resservir son vin picard

    *Nomad*


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