• FLORILEGE : Michel Houellebecq (2)

     

    FLORILEGE : Michel Houellebecq (2)

     

     

     ***Qu'est-ce qui définit un homme ? Quelle est la question que l'on pose en premier à un homme lorsque l'on souhaite s'informer de son état ?
    C'est sa place dans le processus de production qui définit avant tout l'homme occidental.

     ***On peut travailler en solitaire pendant des années, c'est même la seule manière de travailler à vrai dire ; vient toujours un moment où l'on éprouve le besoin de montrer son travail au monde, moins pour recueillir son jugement que pour se rassurer soi-même sur l'existence de ce travail, et même sur son existence propre, au sein d'une espèce sociale l'individualité n'est qu'une fiction brève.

    La carte et le territoire

     

    ***Sous nos yeux, le monde s’uniformise ; les moyens de télécommunication progressent ; l’intérieur des appartements s’enrichit de nouveaux équipements. Les relations humaines deviennent progressivement impossibles, ce qui réduit d’autant la quantité d’anecdotes dont se compose une vie. Et peu à peu le visage de la mort apparaît, dans toute sa splendeur. Le troisième millénaire s’annonce bien.

     ***«Sous couvert de reconstruction du moi, les psychanalystes procèdent en réalité à une scandaleuse destruction de l'être humain.»

    Extension du domaine de la lutte

     

     ***"Je pense qu'elle va trouver que tu es trop vieux..."
    Oui c'était ça, j'en fus convaincu dès qu'elle le dit, et la révélation ne ma causa aucune surprise, c'était comme l'écho d'un choc sourd, attendu. La différence d'âge était le dernier tabou, l'ultime limite, d'autant plus forte qu'elle restait la dernière, et qu'elle avait remplacé toutes les autres. dans le monde moderne on pouvait être échangiste, bi, trans, zoophile, SM, mais il était interdit d'être vieux.

     ***À travers les chiens nous rendons hommage à l'amour, et à sa possibilité. Qu'est-ce qu'un chien, sinon une machine à aimer?

    La Possibilité d'une île

     

     ***Lorsque la vie amoureuse est terminée, c'est la vie dans son ensemble qui acquiert quelque chose d'un peu conventionnel et forcé. On maintient une forme humaine, des comportements habituels, une espèce de structure ; mais le coeur, comme on dit, n'y est plus.

    *** Seuls les dragueurs expérimentés, cyniques et sans scrupule se sentent à la hauteur ; ce sont donc en général les êtres les plus vils qui obtiennent le trésor de leur virginité, et ceci constitue pour elles le premier stade d’une irrémédiable déchéance.

    Les particules élémentaires

     

     Un poète mort n'écrit plus. D'où l'importance de rester vivant.

     Poésies

     

     

    « CITATIONS D'AUTEURS : RêveMES POEMES A THEMES : Regard somnolent »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :