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Des animaux( Suricates) que j'adore, si mignons dans cette position du sentinelle ! Toujours sur le qui-vive! Qui a dit que la vie était un long fleuve tranquille?
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" Le soufi regarda Giovanni dans les yeux.
- Sais-tu quelle est notre plus grande peur ?
Giovanni fut surpris par cette question. Il réfléchit quelques instants.
- La peur de mourir, me semble-t-il.
Le vieillard demeura silencieux avant de poursuivre
d’une voix à la légère et assurée :
- J’ai longtemps cru cela. Et puis, au fil des années, une
évidence m’est apparue. Aussi surprenant que cela
puisse paraitre, ce n’est pas de la mort que nous
avons le plus peur… mais de la vie !
- De la vie ? sursauta Ibrahim interloqué. Aussi
douloureuse puisse-t-elle être, la vie n’est-elle pas
notre bien le plus précieux ? Nous nous y accrochons
tous avec ferveur.
- Oui, nous nous y accrochons, mais nous ne la vivons
pas. Ou plutôt, nous nous cramponnons à l’existence.
Or exister est un fait, mais vivre est un art.
- Que voulez-vous dire ? demanda Giovanni.
- Cette chose très simple : sans nous demander notre
avis, Dieu nous a créés : il nous a donné l’Etre. Donc
nous existons. C’est un fait et nous n’y pouvons rien.
Maintenant il nous faut vivre. Et là, nous sommes
concernés : car nous sommes appelés à devenir les
auteurs de notre vie. Telle une œuvre d’art, nous
devons tout d’abord la vouloir ; puis l’imaginer, la
penser ; enfin la réaliser, la modeler, la sculpter, et cela
à travers tous les évènements, heureux ou malheureux,
qui surviennent sans que nous y puissions rien. On
apprend à vivre, comme on apprend à philosopher ou à
faire la cuisine. Et le meilleur éducateur de la vie, c’est
la vie elle-même et l’expérience qu’on peut en retirer.
- Je comprends cela. Mais en quoi avons-nous peur de la vie ?
- Nous avons peur de nous ouvrir pleinement à la vie,
d’accueillir son flot impétueux. Nous préférons
contrôler nos existences en menant une vie étroite,
balisée, avec le moins de surprises possibles. Cela est
tout aussi vrai dans les humbles demeures que dans les
palais ! L’être humain a peur de la vie et il est surtout en
quête de la sécurité de l’existence. Il cherche, tout
compte fait, davantage à survivre qu’à vivre. Or
survivre, c’est exister sans vivre… et c’est déjà mourir.
Passer de la survie à la vie, c’est une des choses les
plus difficiles qui soient ! De même est-il si difficile et
effrayant d’accepter d’être les créateurs de notre vie !
Nous préférons vivre comme des brebis, sans trop
réfléchir, sans trop prendre de risques, sans trop oser
aller vers nos rêves les plus profonds, qui sont pourtant
nos meilleures raisons de vivre. Certes tu existes, mon
jeune ami, mais la question que tu dois te poser c’est :
est-ce que je suis vivant ? "
L'oracle della Luna : Le tragique et lumineux destin de Giovanni Tratore de
Frédéric Lenoir
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Malheureux l'homme qui ne sait pas qu'il possède deux grands trésors à l'intérieur de lui-même: la clarté de l'esprit, qui peut le rendre libre, et la bonté du coeur, qui peut le rendre heureux;
Malheureux l'homme qui mène une existence semblable à celle des bêtes, enchaîné à ses instincts et seulement préoccupé des soucis matériels de la vie.Frédéric Lenoir est un philosophe, sociologue, conférencier et écrivain français.
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* L’amour est une respiration céleste de l’air du paradis .
* Je ne suis rien, je le sais, mais je compose mon rien avec un petit morceau de tout.
* Le premier des bons ménages est celui qu'on fait avec sa conscience.
*Qui ne possède pas sa pensée ne possède pas son action.
Victor Hugo
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AMINATOU
As-tu croisé des yeux si doux
Parant un minois andalou
Pareils à d’éblouissants bijoux
Troublant vivement tout filou
As-tu goûté à ces yeux doux
Magique philtre à long remous
Dissipant vite les courroux
Transforme le loup en toutou
Croustillant bout de roudoudou
M'insufflant fort l’étrange goût
De braver risques et tabous
Moi qui suis tout sauf casse-cou
Un bout de chou que t'es, doudou
Grâce rendant mollement soûl
Tu m’as mis sous de bons verrous
Moi qui n'ai pas tête à voyou.
Nomad
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Dans certaines traditions magiques, les disciples consacrent un jour par an- ou une fin de semaine, si c’est nécessaire- à entrer en contact avec les objets de leur maison. Ils touchent chaque objet et demandent à voix haute : »Ai-je vraiment besoin de cela ? »
Ils prennent les livres sur l’ étagère : « Relirai-je ce livre un jour ? »
Ils examinent les souvenirs qu’ils ont conservés : »Est-ce que je considère encore comme important le moment que cet objet me rappelle ? »
Ils ouvrent toutes les armoires : »Depuis combien de temps ai-je ce vêtement sans jamais le porter ? En ai-je vraiment besoin ? »
Le maître dit :
« les objets ont leur énergie propre. Quand ils ne sont pas utilisés, ils finissent par se transformer en eau stagnante et la maison devient alors l’endroit idéal pour la moisissure et les moustiques.
« Il faut être attentif et laisser cette énergie se répandre librement. Si vous gardez ce qui est vieux, le neuf n’a plus d’espace où se manifester.
Mektub, Paulo Coelho
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Nos rêves sont rarement beaux et surtout transcendants : ils sont à l’image de ce monde violent, instable, conflictuel. Ils sont le produit de nos peurs, de nos hantises et malaises mais aussi ceux d’autrui car dans nos rapports nous intériorisons aussi les leurs en temps de guerre comme en temps de paix. Nous sommes des êtres sensibles, influençables, il suffit parfois d’un regard chargé d’émotion, d’une parole, d’une image, d’un air..
Tant que nous vivons en société, il sera difficile de s’en détacher, de se libérer de ces flots incessants de vibrations pas toujours positives qui nous envahissent font naître ce qu’ils font, participent à notre enlisement. Rien de beau ne naîtra de la tourmente et du chaos.Nomad
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