• MES POEMES A THEMES: Au-delà des mots

    Au-delà des mots

    Amour, toujours, vers ton aura,

    miroir luisant, mon cœur de rom

    ivre de joie, tout rajeuni

    nourri du feu d’un rai divin

    aime sonder ton au-delà.

     

    Nomad

     

     

     

     


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  •  MES POEMES A THEMES : Les yeux

     

    LES YEUX

    Etrange est LE POUVOIR des yeux
    Une force vive s’active
    Une lumière qui sidère
    Un magnétisme tout en prisme

    Troublant, LE LANGAGE des yeux
    Des mots sans patrie en rêverie
    Des signes sans âge voyagent
    Un livre ouvert pour cœur liseur

    Sublime, L’EXPRESSION des yeux
    Des sentiments tels des rubis
    S’y incrustent, des états d’âme
    Impriment leurs échos intimes

    Magique est LA BEAUTÉ des yeux
    Bleus, flots d'éther, noirs on s’y perd.
    En amandes, grands en offrande
    Eveillent flamme, élèvent l'âme.

      Nomad


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  •  MES POEMES A THEMES: Maquillage

     

     MAQUILLAGE

    Art dissimulateur

    Masque disgrâce,
    Outrage efface,
    Valet de l’illusion,
    Complice de séduction
    Mimant divine Beauté,
    Convoitant douce volupté.
    Que d’élans tu inspires,
    De désirs, de soupirs
    De cœurs qui chavirent.

    Art manipulateur

    Avec tes accessoires de charme,
    Tu armes, désarmes
    Usant d’ingénieux artifices,
    Nourrissant d’impérieux caprices.
    Dans les contours de ton sillage,
    Floués par la splendeur du mirage,
    Les passionnés, les rêveurs font naufrage,
    Martyrs du culte de l’image.

    Art ensorceleur

    Avec tes poudres, tes pinceaux,
    Tel un artisan du Beau,
    Tu fardes, dessines
    Des yeux qui fascinent,
    Des visages envoûtants,
    Aux sourires éclatants,
    Qui laissent sans voix,
    Tout en émoi,
    Egarent la Foi

      

    Nomad


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  •  MES POEMES A THEMES: Hymne mineur à la beauté

     

     Hymne mineur à la Beauté

    La Beauté, un Mystère.
    Grisantes vibrations
    Etranges sensations
    L’instant qui se fige
    Comment naît son vertige ?

    La Beauté, un Pouvoir.
    Divine majesté
    Accapare entité
    Nul n’échappe à l’emprise
    De la Reine insoumise

    La Beauté, un Attrait.
    Sœur de charme, air d'envie
    L’œil éblouit, sens ravit
    Sans user d’artifice
    Sans aucun maléfice

    La Beauté, une Ivresse.
    Exquise volupté
    Parfum de déité
    Pour le cœur un transport
    Quand l’esprit s’évapore

     

    Nomad


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  • MES POEMES A THEMES : Le somnolent

     

    REGARD SOMNOLENT

     

    Me trouvais-tu méprisant ?

    Trop distant,

    A t’ignorer indûment,

    Des années durant.

    Tu m’observais tout le temps,

    Dans mes lectures plongé profondément

    Ou mes pensées vaguement

    Un café ou un thé sirotant,

    Jamais posé un œil bienveillant

    Sur ton corps imposant,

    Ni un élan d’émerveillement

    Devant tes attraits arborés dignement.

    Je partais, je revenais fréquemment

    Toi à ta place tu demeurais sereinement,

     Sur la terrasse de ce café charmant

    Où je me suis assis trop souvent,

    Seul, d’interminables moments,

    Sans remarquer ta présence un instant

    Toi le grand arbre bien Vivant

    Elevé tel un monument éminent,

    Juste en face de mon regard somnolent.

    Etait-ce Moi à cet endroit-là vraiment ?

    Hors du Temps !

    *Nomad*

     


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  •  

    MES POEMES A THEMES : Le Temps fuit

     

        TEMPUS FUGIT

    Le Temps fuit
    Et tous ces piètres soucis
    Rampant telles des fourmis
    Ne donnant répit à l’oubli

    Le Temps s’efface
    Les vilains tourments s’entassent
    En prédateurs voraces
    Sur la pensée en disgrâce

    Le Temps s’évapore
    L’âme en deuil de transport
    Amollie par la soierie du confort
    S’échine à trouver réconfort

    Le Temps se meut en tourbillon
    Plongeant l’être en effusion
    Dans le déluge de la confusion
    N'émergent plus que les désillusions

    *Nomad*


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  •  

    MES POEMES A THEMES : Marche funèbre

     

     Marche funèbre

     Vivre a la cadence d'’une marche funèbre
    La mort a entrouvert les battants des ténèbres
    Projetant sans appel les corps poussiéreux
    Vers l'avide néant aux méandres terreux

    Contre le sort fatal la révolte est démence
    Le messager macabre a banni l’insouciance
    Du cœur en deuil précoce altéré la candeur
    Des rêves arcs-en-ciel attisant sa grandeur

    L’âme martyrisée par les vapeurs morbides
    Se meut péniblement dans un élan turbide
    Trahissant la terreur étouffant les passions
    Et tous les vifs instincts objets de compassion

    Le baiser de la mort a réduit la cadence
    Alourdi l’avancée des corps en décadence
    Comme des morts-vivants, sous la voûte étoilée
    Ils s’engouffrent déjà dans le spectre voilé

    *Nomad*

     


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  •  APHORISMES

     LA QUETE CHIMERIQUE

    Les pieds ancrés dans le Sud
    Il scrute le Nord
    Aux éclats flavescents
    Le mirage est sa boussole
    Il avance dans le tourbillon
    Animé par l’étincelle de survie
    Fuyant la mort la misère l’oppression

    Cœur desséché
    Ame en exil
    Rêves en cendres
    Il est le vagabond mortifié
    En quête de l’ univers magnifié
    Est-il un paradis
    Dans le meilleur des mondes

    Trêve d’utopies
    Souffle le vent
    Partout l’humain est asservi
    Le malheur l’horreur
    Endeuillent la Terre
    l’injustice la cruauté
    saignent les coeurs

    Mais le voyageur en transe
    Est atteint de surdité
    Guidé par l’instinct
    Fouetté par le passé
    Accablé par le présent
    Obsédé par le futur
    Il se traîne vers son eldorado

    *Nomad*

     


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  • APHORISMES

     

    AU CIMETIERE DES REVES


    Aux obsèques du rêve éteint subitement
    Le deuil déchire un coeur atteint cruellement
    Tout en larmes de feu, miné par cette perte
    Il fait ses adieux à ce défunt inerte

    L’âme désemparée, en soif d’éternité
    Préférant un exil dans la sérénité
    Déserta l’atmosphère âcre du cimetière
    Loin du cher disparu gisant dans la poussière

    Le Temps s’était figé comme un corps pétrifié
    L’air répandit des maux aux échos amplifiés
    La Parque convoitait un coeur las mais rêveur

    Aujourd’hui je médite au pied de vieux tombeaux
    Sur les rêves portés jadis tels des flambeaux
    Sur tous les désirs fous, nourris avec ferveur

     

     


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