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    PROVERBES

     

    Illusion

     

    Tout autant que tu reconnaîtras le vrai du faux, le réel de l'irréel, tu deviendras maître de toi-même.  Tu peux éternellement être tracassé, perturbé par des désirs inassouvis si tu ne cherches pas à transformer ton moi !

    Si tu désires être serein, tu te dois de développer cette volonté qui te donnera le pouvoir de te dominer, pour ne plus être perturbé par ce que tu ne peux pas obtenir ou atteindre ( Attention il n'est nullement question de ce qui est indispensable à la vie)

    Si tu arrives à juguler ton égo, ton esprit sera en paix, ton corps apaisé.
    Savoir dompter ton moi c'est maîtriser tes impulsions et tes passions.

    Si ton réel désir est d'atteindre la sagesse , il te faudra au fil des heures, des jours et des mois changer ce moi que tu connais mais que tu ne désirais pas reconnaître.

    Si tu voulais faire l'effort de changement dans le but d'être vrai, avec l'intention d'atteindre un charisme indiscutable et dans l'unique ambition d'être aimé pour toi : Te battre pour de l'illusion n'est-ce pas perdre en vain ton énergie ?


    L'utopie, le semblant, c'est le monde dans lequel tu évolues, et pour de multiples raisons tu ne veux pas voir.

    Quelle est la chose qui ne vieillit pas ?

    Etudie ce qui t'entoure.

    Combien de fois as-tu pensé à : Qu'est ce qu'il ou elle a vieilli ! Et à ce moment-là tu as pensé à ton propre vieillissement. N'est-ce pas de l'illusion que cette jeunesse !

    Pense aux objets, aux personnes que tu as convoités, tu les as désirés et obtenus et tu les as laissés choir dans un coin, ou jetés heureux de t'en être débarassé ( voitures, meubles, bibelots, vêtements, personnes, amis, colaborateurs)

    Tu comprends maintenant que nombre de désirs ne sont qu'éphémères.

    Devenir vrai, c'est vouloir atteindre et obtenir les valeurs qui ne meurent pas, qui ne périssent pas, qui ne changent pas , les richesses du coeur et de l'esprit, les seules qui soient éternelles.

    Pourquoi ne cherches-tu pas à être aimé pour toi, pour ta sagesse.

    Si l'on t'aime pour ta voiture, pour ta maison, pour ta beauté comment peux-tu être sûr de ne pas perdre beauté, jeunesse, richesses, biens acquis ....

    Alors ne sois pas futile

     

    Extrait du livre : Révélations d'un Initié


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    La thérapie par le rire

     

    Les effets physiologiques du rire

    La thérapie par le rire ou gélothérapie exploite les effets physiologiques et psychologiques du rire.
    Du point de vue physiologique, le rire oxygène l’organisme et augmente la capacité respiratoire, en faisant travailler le diaphragme.
    Il permet de réduire les tensions musculaires et, du point de vue cardiovasculaire, 20 secondes de rire intense équivaudraient à trois minutes d’aviron ou de marche rapide.
    En générant des émotions positives, le rire aurait des effets analgésiques et permettrait de renforcer le système immunitaire.
    Le rire est une méthode thérapeutique d’autant plus intéressante que ses effets bénéfiques sont les mêmes si l’on décide de rire volontairement et sans raison.

    Les effets psychologiques

    La thérapie par le rire a également des effets positifs sur notre moral et notre manière d’aborder l’existence.
    D’une manière générale, les personnes possédant un plus grand sens de l’humour sont moins affectés par les expériences stressantes de l’existence et ont plus tendance à les considérer comme des défis stimulants.
    De plus, les individus ayant un plus grand sens de l’humour seraient mieux adaptés socialement et exerceraient plus d’attrait sur les autres, car le rire a une importante fonction sociale.
    Elles auraient aussi une plus grande estime de soi et seraient plus réalistes dans leur appréciation d’eux-mêmes et plus optimistes.

    Bienfaits du rire

    En somme, plusieurs recherches ont abouti à la conclusion que le fait de rire, volontairement ou non, contribue à réduire considérablement le stress et augmente la tolérance à la douleur.
    La thérapie par le rire permet aussi de réduire la pression artérielle et d’augmenter les taux d’endorphines dans le sang.

    Origines de cette thérapie

    Norman Cousins a été le premier à expérimenter en 1964 une thérapie par le rire. Il s’est guéri d’une maladie arthritique très douloureuse, considérée comme irréversible, par la pensée positive et le rire, en visionnant des films comiques.
    Au début des années 1980, Dr Patch Adams, qui a été incarné au cinéma par Robin Williams, commença à utiliser le rire et l’humour comme un instrument thérapeutique et à soigner ses patients vêtu d’un habit de clown.
    Aujourd’hui, certains hôpitaux proposent des séances de thérapie par le rire animées par des clowns thérapeutes ou des clowns professionnels.
    Ces méthodes sont plus particulièrement utilisées dans les services de pédiatrie, auprès des enfants et de leurs familles.


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    Chaque fois que quelqu'un croise notre route, il porte un message pour nous. Les rencontres de pur hasard n'existent pas. C'est notre manière de répondre à ces rencontres qui détermine si nous recevrons ou non le message. Si, lorsque nous parlons avec celui qui croise notre chemin, nous ne voyons pas le message qui se rapporte à nos questions, cela ne signifie pas qu'il n'y avait pas de messsage. Seulement que nous ne l'avons pas découvert.


    James Redfield, La prophétie des Andes


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    Les 7 Moi

     

     

    A l'heure la plus tranquille de la nuit, alors que le sommeil s'emparait de moi, mes sept moi se mirent à converser entre eux en chuchotant ainsi :


    Le Premier Moi : Ici, dans ce fou, voilà que je demeure depuis bien des années, n'ayant rien à faire que de renouveler sa souffrance le jour et son chagrin la nuit. Je ne peux plus supporter mon sort davantage ; et maintenant je me révolte.

    Le Second Moi : Ton sort est meilleurs que le mien, frère ; car il me fut imparti d'être le moi joyeux de ce fou. Je ris son rire et chante ses moments heureux ; et avec des pieds aux triples ailes, je danse ses idées lumineuses. Moi, je dois me révolter contre cette existence fastidieuse.

    Le Troisième Moi : Que dire de moi, le moi dominé par l'amour, le tison enflammé de passion déchirante et de désirs fantastiques ? C'est moi, le moi malade d'amour qui devrais me révolter contre ce fou.

    Le Quatrième Moi : C'est moi qui suis le plus misérable parmi vous ; car il m'a été donné que d'être une haine odieuse et une répulsion destructrice. C'est moi, le moi pareil à la tempête, né dans les caves sombres de l'Enfer, c'est moi qui devrais me révolter d'être l'esclave de ce fou.

    Le Cinquième Moi : Non, c'est moi, le moi pensant, le moi fantaisiste, le moi de la soif, le moi de la faim, condamné à vagabonder sans répit en quête de choses inconnues et non encore créées. C'est moi, et non pas vous, qui devrais me révolter.

    Le Sixième Moi : Et moi, le moi travailleur, digne de pitié, qui, avec des mains patientes et des yeux ardents transforme les jours en rêve et confère aux éléments amorphes une forme nouvelle et éternelle. C'est moi, l'être solitaire, qui devrais me révolter contre ce fou agité.

    Le Septième Moi : Qu'il est étrange de votre part de vouloir vous révolter contre cet homme, sous prétexte que chacun d'entre vous a un sort prédestiné à accomplir. Ah ! Si seulement j'étais l'un de vous, un moi au sort déterminé ! Mais je n'en ai point ; je suis le moi fainéant, relégué dans l'oubli, à jamais vain et inutile ; alors que vous, vous êtes occupés à re-créer la vie. Qui devrait donc se révolter, voisins ? Est-ce vous ou bien moi ?


    Quand le septième moi parla ainsi, les six autres moi le regardèrent avec pitié mais ne répondirent plus ; et comme la nuit s'avançait, ils s'endormirent l'un après l'autre envahis par une nouvelle et heureuse résignation.

    Seul le septième moi demeura en place à contempler et à fixer le néant, caché derrière toute chose.

     

    Khalil Gibran : " Le fou "


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    Publicitaire

     

    "...Je suis publicitaire : eh oui je pollue l'univers. Je suis le type qui vous vend de la merde. Qui vous fait rêver de choses que vous n'aurez jamais. Ciel toujours bleu, nanas jamais moches, un bonheur parfait, retouché sur photoshop. Images léchées, musique dans le vent. Quand à force d'économies, vous réussirez à vous payez la bagnole de vos rêves, celle que j'ai shooté dans ma dernière compagne, je l'aurai déjà démodée. J'ai trois vogues d'avance, et m'arrange toujours pour que vous soyez frustré. Le Glamour, c'est le pays où l'on arrive jamais. Je vous drogue à la nouveauté, c'est qu'elle ne reste jamais neuve. Il y a toujours une nouvelle nouveauté pour faire vieillir la précédente. Vous faire baver tel est mon sacerdoce. Dans ma profession, personne ne souhaite votre bonheur, parce que les gens heureux ne consomment pas.

    Votre souffrance dope le commerce. Dans notre jargon, on l'a baptisée la déception post-achat. Il vous faut d'urgence un produit, mais dès que vous le possédez, il vous en faut un autre. L'hédonisme n'est pas un humanisme : c'est du cash-flow. Sa devise? " je dépense donc je suis". Mais pour créer des besoins, il faut attiser la jalousie, la douleur, l'inassouvissement : telles sont mes munitions. Et ma cible, c'est vous..."

    99 francs de Frédéric Beigbeder
     


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    Nous avons tous besoin que quelqu'un nous regarde. On pourrait ranger en quatre catégories selon le type de regard sous lequel nous voulons vivre.
    La première cherche le regard d'un nombre infini d'yeux anonymes, autrement dit le regard du public.[...]
    Dans la deuxième catégorie, il y a ceux qui ne peuvent vivre sans le regard d'une multitude d'yeux familiers.[...]
    Vient ensuite la troisième catégorie, la catégorie de ceux qui ont besoin d'être sous les yeux de l'être aimé.[...]
    Enfin, il y a la quatrième catégorie, la plus rare, ceux qui vivent sous les regards imaginaires d'êtres absents.


    L'insoutenable légèreté de l'être, Milan Kundera


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  • La Raison et la Passion

    La devineresse reprit la parole : qu'en est-il de la Raison et de la Passion ?
    Il dit :
    Votre âme est parfois un champ de bataille où raison et jugement combattent la passion et le désir. Puissé-je être le pacificateur de votre âme, transformer la discorde et la rivalité de vos éléments en unité et en mélodie !
    Mais comment y arriverai-je, à moins que vous ne soyez vous aussi des faiseurs de paix, et même des amants de tout ce qui vous compose?

    Votre raison et votre passion sont le gouvernail et les voiles de votre âme navigatrice.
    Si voiles ou gouvernail se brisent, vous ne pourrez qu'être malmenés et dériver ; ou bien rester en panne entre deux eaux.
    Car la raison, si elle est seule à gouverner est une force qui limite ; tandis que la passion, laissée à elle-même est flamme qui brûle jusqu'à se détruire elle même.
    Laissez donc votre âme exalter la raison jusqu'à la hauteur de la passion, pour qu'elle chante ; et qu'elle guide la passion à force de raison, que celle-ci vive jusqu'à sa propre résurrection journalière et tel le phénix renaisse de ses cendres.

    J'aimerais que vous considériez votre jugement et votre désir comme vous feriez de deux invités chéris sous votre toit.
    Car il est bien certain que vous n'honoreriez pas l'un plus que l'autre ; car se soucier davantage de l'un vous fait perdre l'amour et la confiance des deux. Parmi les collines, quand vous êtes assis à l'ombre fraîche des peupliers blancs, goûtez la paix et la sérénité des prés et des champs éloignés, que votre coeur murmure en silence « Dieu repose dans la raison. » Et quand vient l'orage, que le vent puissant secoue la forêt, que le tonnerre et l'éclair proclament la majesté du ciel, que votre coeur terrifié déclare « Dieu se meut dans la passion. »
    Et puisque vous êtes un souffle de la sphère divine, une feuille dans la forêt de Dieu, vous devriez vous aussi reposer dans la raison, bouger par la passion.

    "Le prophète" Khalil Gibran


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    « Les hommes qui poursuivent une multitude de femmes peuvent aisément se répartir en deux catégories. Les uns cherchent chez toutes les femmes leur propre rêve, leur idée subjective de la femme. Les autres sont mus par le désir de s'emparer de l'infinie diversité du monde féminin objectif.
    L'obsession des premiers est une obsession romantique: ce qu'ils cherchent chez les femmes, c'est eux-mêmes, c'est leur idéal, et ils sont toujours et continuellement déçus parce que l'idéal, comme nous le savons, c'est qu'il n'est jamais possible de le trouver. Comme la déception qui les pousse de femme en femme donne à leur inconstance une sorte d'excuse mélodramatique, bien des drames sentimentales trouvent émouvante leur opiniâtre polygamie.
    L'autre obsession est une obsession libertine, et les femmes n'y voient rien d'émouvant: du fait que l'homme ne projette pas sur les femmes un idéal subjectif, tout l'intéresse et rien ne peut le décevoir. Et précisément cette inaptitude à la déception a en soi quelque chose de scandaleux.
    Aux yeux du monde, l'obsession du baiseur libertin est sans rémission (parce qu'elle n'est pas rachetée par la déception). »

    Milan Kundera


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    « le seul moyen que la nature ait d'apaiser périodiquement le travailleur est d'endormir sa conscience. Le sommeil est la seule vraie vacance.Si on le prolonge comme beaucoup le font le dimanche matin , au-delà des limites nécessaires à l'organisme , on ne fait que transformer une vraie bénédiction en cadeau d'anniversaire.Aldous huxley avait raison quand il écrivait sur la nature sacrée du sommeil, sur le bonheur divin de se débarrasser un temps du poids de sa conscience et de se plonger soit dans l'inconscience soit dans une conscience d'une autre nature ,impersonnelle,paradisiaque »
    « Si vous devez prendre des vacances, n'attachez pas trop d'importance à leur lieu.L'esprit est son propre lieu et nous l'emportons avec nous.Ce qu'il faut ,c'est  se libérer de soi-même et des prolongements de soi que sont une épouse et des enfants.Les vacances familiales renferment une contradiction.Ne considérez pas une rémission consciente du travail comme autre chose qu'un travail plus dur encore: celui qui consiste à s'adapter à un endroit nouveau, à des eaux étrangères en trouvant quelque chose sans objet à y faire.Prendre des vacances est devenu une bien triste affaire.Et partir puis revenir de vacances est la plus sinistre affaire de toutes.Dormez, rêvez, méditez: puis retournez avec soulagement travailler.

    Anthony Burgess


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