•  CITATIONS D'AUTEURS: La poésie

     La composition poétique résulte de deux phénomènes intellectuels, la méditation et l'inspiration. La méditation est une faculté ; l'inspiration est un don. Tous les hommes, jusqu'à un certain degré, peuvent méditer : bien peu sont inspirés.

    Victor Hugo


    2 commentaires
  •  SPIRITUALITE : ECKHART TOLLE

     

      *La spiritualité n'est pas croire en ceci ou cela, mais simplement sortir de l'identification avec le flot de pensées et donc vous trouvez soudainement qu'il y a une autre dimension plus profonde que la pensée en vous que j'appelle parfois "le silence", "la quiétude".

    ** La source première de notre souffrance est l’identification que nous avons avec nos pensées, ces histoires qui accaparent sans cesse notre mental. La méditation agit tel un rasoir au cœur même de cette illusion et vous permet de connaître l’éternelle essence de votre être. Vous retrouvez votre état naturel : la joie, la paix, et l’amour. 

    ***Dès que vous honorez le moment présent, vous sentez une présence, un calme, une paix en vous. Tout malheur et tout combat disparaissent, et la vie se met à couler dans la joie et la facilité

    *****La voix de l'ego dérange continuellement l'état naturel de bien-être du corps. Presque tous les corps humains subissent une grand quantité de stress et de fatigue. Pas parce qu'ils sont menacés par des facteurs extérieurs, mais à cause du mental.

    ******L'ego ne sait pas que la seule occasion d'être en paix, c'est maintenant. Ou bien il le sait et a peur que vous le découvriez. Après tout, la paix, c'est la fin de l’ego.

    ECKHART TOLLE  


    votre commentaire
  • IMAGES RIGOLOTES :

    Canicule oblige


    votre commentaire
  •  EXTRAITS D'OEUVRES: Bernard Pivot

      Vieillir, c'est chiant. J'aurais pu dire : vieillir, c'est désolant, c'est insupportable, c'est douloureux, c'est horrible, c'est déprimant, c'est mortel. Mais j'ai préféré « chiant » parce que c'est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste. Vieillir, c'est chiant parce qu'on ne sait pas quand ça a commencé et l'on sait encore moins quand ça finira. Non, ce n'est pas vrai qu'on vieillit dès notre naissance.
    On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant, invulnérable. La vie
    devant soi. Même à cinquante ans, c'était encore très bien. Même à soixante. Si, si, je vous assure, j'étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.

    Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps j'ai vu dans le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l'âge qu'ils
    ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge.
    J'ai lu dans leurs yeux qu'ils n'auraient plus jamais d'indulgence à mon égard. Qu'ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais
    impitoyables. Sans m'en rendre compte, j'étais entré dans l'apartheid de l'âge. Le plus terrible est venu des dédicaces des
    écrivains, surtout des débutants. « Avec respect », « En hommage respectueux », Avec mes sentiments très respectueux. Les salauds !
    Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect? Les cons ! Et du « cher Monsieur Pivot »
    long et solennel comme une citation à l'ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !

    Un jour, dans le métro, c'était la première fois, une jeune fille s'est levée pour me donner sa place. J'ai failli la gifler. Puis la priant
    de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. « Non, non, pas du tout, a-t-elle
    répondu, embarrassée. J'ai pensé que… »
    Moi aussitôt : «Vous pensiez que…?
    -- Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir. Parce que j'ai les cheveux blancs? Non,
    c'est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ça été un réflexe, je me suis levée…
    -- Je parais beaucoup, beaucoup plus âgé que vous? Non, oui, enfin un peu, mais ce n'est pas une question d'âge…
    --Une question de quoi, alors ? Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…» J'ai arrêté de la taquiner, je l’ai
    remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.
    Lutter contre le vieillissement c'est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien. Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles,
    ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l'amour, ni à la sexualité, ni au rêve.
    Rêver, c'est se souvenir tant qu'à faire, des heures exquises. C'est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent. C'est laisser son
    esprit vagabonder entre le désir et l'utopie. La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce.
    J'aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l'adagio du Concerto n° 23 en “la-majeur“ de Mozart, soit, du même,
    l'andante de son Concerto n° 21 en “ut-majeur“, musiques au bout desquelles se révéleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l'au-delà.
    Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps. Avec l'âge le temps passe, soit trop vite, soit
    trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années ? En mois ? En jours ?... Non, il ne faut
    pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut
    jouir sans modération.
    Après nous, le déluge ?...Non,

     Bernard Pivot, Les mots de ma vie. 2011


    2 commentaires
  •  BEAUX TEXTES: Paulo Coelho

     " Tout autour de nous, change sans cesse. Chaque jour, le Soleil illumine un monde nouveau. Ce que nous appelons routine est rempli d'occasions nouvelles, mais nous ne savons pas voir que chaque jour est différent du précédent.
    " Aujourd'hui, quelque part, un trésor vous attend.
    Ce peut être un petit sourire, ce peut être une grande conquête, peu importe. La vie est faite de petits et de grands miracles. Rien n'est ennuyeux, car tout change constamment.
    L'ennui n'est pas dans le monde, mais dans la manière dont nous voyons le monde. "

    Paulo Coelho, Mektub


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires