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« La vertu devient morbide si elle n'est adoucie par quelques écarts, et la foi devient aisément cruelle si elle n'est atténuée par quelques doutes. »
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LE REMPART DE L'ABSENCE
Loin des yeux tu languis
Sans ses soins tu raidis
Trop sevré de caresse
Tu clames la tendresse
Le zéphyr frémissant
N’a plus rien de grisant
Le rai d’or sur ton corps
Ne crée plus le transport
Ton parfum éthéré
Se répand sans arrêt
Eveillant le désir
Tel un hymne au plaisir
Belle fleur, cœur aimant,
Fuis cet air alarmant
Le rempart de l’absence
N’étouffe la romance
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ERRANCE
Imbu des passions fiévreuses
Livré aux pénibles tourments de l’âme
Aux désirs inconstants du cœur
Et à l’éclipse piteuse de la raison
Longtemps je dus souffrir des illusions morbides
En quête d’univers raffinés et limpides
Perdu dans les peines et les désillusions
Emporté par l’ivresse des passions
Tel un prédateur décrépit par une longue faim
Sur des plaines appauvries, des sentiers sans fin
*Nomad*
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Le matériel est devenu si présent si pressant si oppressant au point de détourner des voies de la spiritualité et des vrais défis à relever pour notre évolution personnelle.
*Nomad*
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« Imaginez une chenille. Elle passe la plus grande partie de son existence à regarder d'en bas les oiseaux voler, et s'indigne de son propre destin et de sa forme. « Je suis la plus méprisable des créatures, pense-t-elle, laide, répugnante, condamnée à ramper sur la terre ». Un jour, cependant, la Nature lui demande de tisser un cocon. La voilà effrayée:jamais elle n'a tissé de cocon. Croyant être en train de bâtir sa tombe, elle se prépare à mourir. Bien que malheureuse du sort qui était le sien jusque-là, elle se plaint encore à Dieu: « Au moment où je m'étais enfin habituée, Seigneur, vous me retirez le peu que je possède! » Désespérée, elle s'enferme dans son cocon et attend la fin. Quelques jours plus tard, elle constate qu'elle s'est transformée en un superbe papillon. Elle peut voler dans le ciel et les hommes l'admirent. Elle s'étonne du sens de la vie et des desseins de Dieu ».
Paulo Coelho , « Maktub »
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Un après-midi, en passant devant la statue de Preseren, elle se mit à songer à la vie du grand poète slovène. À trente-quatre ans, il entra un jour dans une église et aperçut une jeune adolescente, Julia Primic, dont il tomba éperdument amoureux. Tels les ménestrels d'autrefois, il se mit à composer des poèmes pour elle avec l'espoir de l'épouser.
Or Julia était issue d'une famille de la haute bourgeoisie, et, hormis cette vision fortuite dans l'église, Preseren ne réussit plus jamais à l'approcher. Mais cette rencontre lui inspira ses plus beaux vers et fit naître la légende qui entoure son nom. Sur la petite place centrale de Ljubljana, la statue du poète garde les yeux fixés dans une certaine direction : en suivant son regard, on découvre, de l'autre côté de la place, le visage d'une femme sculpté dans le mur d'une maison, celle-là même où vivait Julia. Ainsi, même dans la mort, Preseren contemple pour l'éternité son amour impossible.
Véronika décide de mourir de Paulo Coelho
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J'ai compris que le bonheur, ce n'est pas de vivre une petite vie sans embrouilles, sans faire d'erreurs ni bouger. Le bonheur, c'est d'accepter la lutte, l'effort, le doute, et d'avancer, d'avancer en franchissant chaque obstacle.
Que reste-t-il quand il n’y a plus de « je » avec ses concepts, ses goûts, ses intentions, ses peurs et ses propres souvenirs ? Il ne reste rien, que du vide plein de vie ; c’est la vacuité. Quand je ne suis plus rien, je peux être tout.
Matthieu Ricard
Le bonheur est le résultat d'un mûrissement intérieur. Il dépend de nous seuls, au prix d'un travail patient, poursuivi de jour en jour. A long terme, le bonheur et le malheur sont donc une manière d'être ou un art de vivre.
Anaïs Nin
Il m'a fallu toute une vie pour comprendre que le bonheur se trouve dans les petites choses et non dans les paroxysmes de l'extase.
Aksysmundi
La plénitude réside dans la vacuité. N'être que pur silence, c'est ne manquer de rien.
Helen Keller
Lorsqu’une porte du bonheur se ferme, une autre s’ouvre; mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu’on ne voit pas celle qui vient de s’ouvrir à nous.
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