• BELLES HISTOIRES : Histoire d'amour

     

     

    C'était une matinée chargée, il était 8h30 du matin, quand un homme dans sa 80ème année, arriva pour se faire retirer des agrafes et se refaire faire un pansement.

    Il dit qu'il était pressé et qu'il avait un autre rendez-vous à 9h. Je lui dis de s'asseoir, sachant que ça prendrait une heure avant que quelqu'un puisse le voir. Je le vis regarder sa montre et décidais, puisque je n'étais pas trop chargée, de le voir. Je l'examinais : comme c'était bien cicatrisé, je parlai avec un autre docteur, lui retirais ses agrafes et refis son pansement.

    Pendant que je m'occupais de lui, nous commençâmes une conversation et je lui demandais s'il avait un rendez-vous avec un docteur puisqu'il était pressé.

    L'homme me dit que non, mais qu'il avait un rendez vous à 9h dans une maison de soin pour le petit déjeuner avec sa femme. Je le questionnai alors sur la santé de sa femme. Il me répondit qu'elle était là depuis un moment et qu'elle avait la maladie d'Alzheimer ; je lui demandai si elle s'inquièterait s'il arrivait avec un peu de retard. Il me dit qu'elle ne savait plus qui il était et qu'elle ne l'avait pas reconnu depuis 5 ans maintenant.

    J ai été surprise et lui demandai : " Et vous y allez tous les jours, sachant qu'elle ne vous reconnaît pas ? "

    Il sourit et répondit en me tapotant la main : " Elle ne me reconnaît pas, mais je sais encore qui elle est ! "

    J'ai retenu mes larmes quand il partit et pensa : C'est le genre d'amour que je veux dans ma vie
    !

     

    Morale de l'histoire:

    L'amour véritable n'est ni physique ni romantique.

    L'amour véritable est une acceptation de tout ce qui est, a été, sera, et ne sera pas.

    Les gens les plus heureux n'ont pas nécessairement le meilleur de tout, mais ils trouvent le meilleur dans tout. Cela vient sur leur chemin.

    OM SHANTI


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    Comment donc ne point s'élancer quand, de la Majesté sublime, ces mots de suave douceur parviendront à l'âme :

    « Viens donc ! »

    Mis à sec, comment le poisson ne sauterait-il pas dans l'onde en écoutant le grondement des flots de l'océan limpide ?

    Comment, de sa proie, le faucon ne volerait-il vers son maître au battement du tambourin qui l'avertit de revenir ?

    Pourquoi ne danserait-il pas comme un atome, le mystique, au soleil de l'éternité qui le sauvera du trépas ?...

    Oiseau ! va donc ! envole-toi ! retourne à ton lieu d'origine, puisque tu t'enfuis de ta cage et que tu déployas tes ailes...

    En avant, mon âme ! en avant ! car nous aussi, nous arrivons de l'univers d'isolement à l'univers de l'union.

    Semblables aux petits enfants, combien de temps, sur cette terre, mettrons-nous cailloux et tessons dans les poches de notre robe ? Secouons de nos mains la terre et vers le ciel envolons-nous ! Evadons-nous de notre enfance ; attablons-nous avec les hommes. Vois donc ! tu fus depuis longtemps captif de ce moule terrestre : déchire donc ton enveloppe et lève la tête, plus haut !...

    A l'âme arrive cet appel :

    « Avance-toi vers le mystère ! reçois ces dons et ces trésors ! ne te plains plus de ta misère ! »

     

     Rûmi

    (Diwân)


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